Le chômage selon la théorie néoclassique… Une arnaque ?

Comment la théorie néoclassique explique l’existence du chômage et en quoi les statistiques du taux d’utilisation des moyens de production invalident cette explication:

La théorie des économistes dits néoclassique constitue l’essentiel de ce qui est enseigné à l’université et l’une des prétentions de cette théorie consiste à démontrer que le chômage est la conséquence des lois protégeant les salariés comme le salaire minimal et les indemnités de chômage. Ces lois étant responsables des « rigidités » du marché du travail.

Cette idée forte sert à justifier les politiques néolibérales censées régler le problème du chômage par la baisse des salaires réels. Elle est même acceptée par une partie des salariés car un faible salaire vaut mieux que pas de salaire du tout.

Dans cette étude je présente les éléments de ce raisonnement et je montre, en utilisant les mêmes concepts que les néoclassiques, en quoi il est erroné.

La représentation du marché du travail par les néoclassique:

La théorie néoclassique s’appuie sur une représentation graphique des courbes d’offre et de demande de travail pour étayer cette proposition, le niveau d’emploi et le salaire d’équilibre étant à l’intersection de ces deux courbes:

Justification de la forme des courbes:

Courbe d’offre de travail des salariés:

La courbe est déduite d’une notion, que les néoclassiques nomment utilité, introduite pour quantifier le désir plus ou moins grand des consommateurs pour un bien particulier. Les néoclassiques considèrent en effet le travail comme un bien vendu par les salariés aux entrepreneurs.

Pour obtenir cette courbe il faut imaginer que l’on classe l’ensemble des salariés dans l’ordre croissant du salaire qu’ils exigent. Pour chaque valeur de salaire on fait le total des salariés qui accepteraient de travailler pour un salaire au moins égal à ce niveau ce qui donne un point de la courbe..

L’offre de travail est présentée comme une fonction croissante du salaire, ce qui signifie que plus le salaire du marché est important et plus le nombre de candidats au travail augmente.

Passons sur le fait le fait que celle-ci parte de zéro chez de nombreux auteurs ce qui suppose l’existence de salariés acceptant de travailler pour un salaire nul donc inférieur au niveau leur permettant de subsister !

Courbe de demande de travail des entrepreneurs:

Elle est déduite de la fonction de production des entreprises comme on va le voir plus loin.

Pour cette courbe également il faut imaginer qu’on classe les offres des entreprises mais cette fois dans l’ordre décroissant des salaires proposés.

Chaque point de la courbe représente donc pour chaque niveau de salaire possible en ordonnée le nombre total de postes offerts par les employeurs.

La demande de travail est une fonction décroissante du salaire, ce qui signifie que plus le niveau de salaire diminue et plus le nombre total de postes proposés augmente.

Mécanisme de fixation du salaire:

Imaginons que le salaire minimum soit légalement fixé à S1 valeur au dessus du salaire d’équilibre.

Le niveau de l’emploi se fixe alors à E1 d’après la courbe de demande. Le nombre de travailleurs prêts à accepter un emploi pour le salaire S1 est lui égal à E2, la différence E2-E1 représente des salariés qui ne trouvent pas d’emploi en dépit de leur faible niveau d’exigence. Ce sont des chômeurs involontaires. Ceux au dessus de E2 ne cherchent pas d’emploi car ils estiment que le salaire S1 est trop faible, ce sont des chômeurs volontaires.

Si on libéralise le marché du travail les chômeurs involontaires qui accepteraient de travailler pour un salaire inférieur à S1 sont en concurrence avec des salariés payés S1. Les employeurs ont tout intérêt à remplacer leurs salariés par ces chômeurs moins gourmands. De ce fait le salaire de marché va baisser (S1 se déplace vers le bas). Cette baisse va d’un côté provoquer l’augmentation du nombre de postes offerts (E1 se déplace vers la droite) et de l’autre dissuader une partie des chômeurs involontaires de chercher un emploi (E2 se déplace vers la gauche) les transformant en chômeurs volontaires.

Si on libéralise le marché du travail les chômeurs involontaires qui accepteraient de travailler pour un salaire inférieur à S1 sont en concurrence avec des salariés payés S1. Les employeurs ont tout intérêt à remplacer leurs salariés par ces chômeurs moins gourmands. De ce fait le salaire de marché va baisser (S1 se déplace vers le bas). Cette baisse va d’un côté provoquer l’augmentation du nombre de postes offerts (E1 se déplace vers la droite) et de l’autre dissuader une partie des chômeurs involontaires de chercher un emploi (E2 se déplace vers la gauche) les transformant en chômeurs volontaires.

Rien n’interdit de poursuivre jusqu’à une valeur de salaire d’équilibre assurant le plein emploi.

Si maintenant on durcit les conditions d’indemnisation du chômage les chômeurs volontaires seront forcés de trouver un emploi coûte que coûte. Ils sont conduits à accepter un salaire inférieur au salaire d’équilibre pour concurrencer les travailleurs pourvus d’un emploi. C’est alors la courbe d’offre de travail qui se déplace vers le bas. Le salaire d’équilibre baisse de S1 à S2 et le niveau d’emploi augmente de E1 à E2. Si l’indemnisation devient inférieure au niveau de subsistance ce mécanisme se poursuit jusqu’à disparition du chômage pour le salaire S3.

Les organisations syndicales sont devant une alternative difficile, soit protéger les salariés au travail en luttant pour défendre les salaires ce qui condamne les autres au chômage, soit accepter une baisse des salaires pour permettre à tous d’avoir un emploi.

La démonstration est imparable non ?

Ah mais au fait on n’a pas examiné comment la courbe de demande de travail des entrepreneurs est déduite de la fonction de production des entreprises:

La courbe de demande est déduite à partir de la relation liant la production d’une entreprise au nombre de ses salariés. Les néoclassiques appellent cette relation fonction de production.

On ne s’intéresse qu’à l’évolution de l’emploi sur une période courte pendant laquelle le capital n’augmente pas, le nombre de salariés est le seul paramètre influant sur la production.

La fonction de production peut être représentée graphiquement:

Pour un nombre de salariés T1 le volume de production de l’entreprise est V1.

Pour justifier l’allure de la courbe les néo classiques se basent sur l’hypothèse fort ancienne des rendements décroissants, attribuée à Turgot (1727-1781). Selon cette hypothèse, toutes choses égales par ailleurs, si on augmente indéfiniment la quantité d’une des sources de la production son rendement finit par décroître.

Choix du point de production optimal

Les néoclassiques considèrent que l’entrepreneur recherche le profit maximum. Le choix du nombre de salarié par l’entrepreneur correspondra donc au point de production pour lequel le profit maximum est atteint. Ce point peut être déterminé à l’aide d’une construction graphique.

Le profit est égal à la différence entre la valeur de la production et la valeur des salaires versés que l’on appelle la masse salariale. On peut tracer cette masse salariale et la fonction de production sur un même graphique à condition de graduer l’axe vertical en valeur et non plus en volume et l’axe horizontal en nombre de salariés. La masse salariale est le produit du salaire individuel par le nombre de salariés, son tracé est donc une droite passant par l’origine dont la pente est égale au salaire individuel de chaque ouvrier.

Le profit est alors l’écart le long d’une verticale entre la fonction de production et la droite de masse salariale. On constate aisément que le profit maximum est obtenu en un point pour lequel la tangente à la courbe de fonction de production est parallèle à la droite de masse salariale.

Rappelons que la tangente est la droite qui touche la courbe sans la couper, en quelque sorte elle la frôle.

Au point de production choisi par l’entrepreneur la pente de la fonction de production, que les néoclassiques nomment productivité marginale du travail, est donc égale au salaire d’équilibre du marché du travail.

Variation de la demande de travail en fonction du salaire

Pour trouver comment varie la demande de travail de l’entreprise en fonction du salaire il faut voir comment le point optimum trouvé se déplace lorsque le salaire change:

Si le salaire diminue alors la pente de la droite de masse salariale diminue. Le profit maximum sera obtenu en un point de la courbe pour lequel la pente de la tangente est plus faible. Sur le graphique cela se traduit par un déplacement du point optimal vers la droite. Le nombre de salariés passe de T1 à T2, la demande de travail augmente.

Inversement une augmentation du salaire conduirait à une diminution de la demande de travail par l’entreprise.

Ceci confirme le sens de variation de la courbe de demande de travail supposée précédemment.

On peut remarquer que pour que le gain en terme de volume de travail soit visible il faut envisager une diminution importante de salaire. Dans l’exemple graphique le salaire est divisé par deux, le gain en terme d’emploi est de l’ordre de 15% mais la part de la valeur produite qui revient à l’entrepreneur sous forme de profit s’est accrue considérablement, elle est passée environ de 20% à 70% !

Tracé de la courbe de demande de travail d’une entreprise isolée

Pour aller plus loin il faut tracer exactement la courbe de demande. Les points de cette courbe ont comme couple de coordonnées une valeur de salaire et la demande de travail optimale correspondante. Comme vu avant, chaque choix optimal associe une valeur de la demande de travail à un salaire égal à la pente de la tangente à la fonction de production pour cette valeur de la demande de travail. En terme mathématique la courbe de demande, ou encore courbe de «productivité marginale du travail», est donc la dérivée de la fonction de production.

Pour construire l’allure de la courbe de productivité marginale on peut déterminer graphiquement quelques points particuliers de cette courbe.

Il suffit en fait de repérer les points ou cette courbe atteint un maximum.

Avant le point A la pente de la tangente (droite verte) augmente tandis qu’après le point A elle diminue. Au point A la demande de travail (productivité marginale) est donc maximale.

Ces considérations suffisent à construire l’allure de la courbe de demande de travail (productivité marginale)

Pour cette dernière courbe l’axe vertical à deux échelles différentes, une en valeur pour la fonction de production et une en salaire individuel du fait du choix des néo classiques d’égaler salaire et productivité marginale.

Petite surprise, il semble que la courbe de demande de travail soit très différente de celle escomptée cela est dû au choix de la forme «en S» de la fonction de production. Ce type de courbe souvent adopté sans justification dans les manuels d’économie présente en effet un point d’inflexion et donc admet une dérivée présentant un maximum. D’autres manuels font le choix d’une fonction de production présentant une productivité marginale continuellement décroissante, on peut alors obtenir une courbe de demande uniformément décroissante comme ci dessous:

Nous discuterons plus loin de cette forme de fonction de production.
Avec la fonction de production «en S» on doit se limiter à une partie de la courbe de demande. En effet si on fait croître le salaire à partir d’une valeur faible l’optimum de production se déplace vers la gauche mais lorsque la droite de masse salariale devient tangente à la courbe en B le profit s’annule puisque toute la valeur produite part en salaires. Ceci prouve que la partie de la courbe de demande à gauche de B n’a pas d’intérêt économique du point de vue des néo classiques.

La courbe de demande de travail est donc limitée à la partie de la courbe de productivité marginale en vert foncé sur la figure:

Finalement la forme de la courbe de chaque entreprise est bien celle prévue dans la théorie néo libérale, le volume de travail proposé augmente quand le salaire diminue.

La courbe de demande globale, qui permet de fixer le salaire d’équilibre qui s’imposera aux entrepreneurs individuels et aux salariés, est obtenue en cumulant les courbes d’offre de chaque entreprise. Comme toutes les courbes individuelles sont décroissantes il est naturel de penser que la somme de ces courbes va donner une courbe de même allure.

Confrontation des prévisions de la théorie avec la réalité économique constatée

La théorie économique néolibérale prétend se conformer à une méthode proche de la démarche utilisée dans les science de la nature. Elle propose la définition de grandeurs économiques mesurables (d’après elle), formule des hypothèses raisonnables (d’après elle) sur les relations mathématiques auxquelles ces grandeurs obéissent et en déduit mathématiquement certaines prévisions sur le comportement de l’économie.

La confrontation de ces prévisions aux phénomènes réels qu’elle prétend expliquer est donc le test le plus convainquant de sa validité.

En ce qui concerne l’effet d’une libéralisation du marché du travail sur le chômage on peut observer que l’application de cette médecine a largement débuté et que le chômage persiste. Mais les libéraux répondent qu’il reste des rigidités et que dans les pays anglo-saxons qui ont appliqué les mesures de libéralisation les plus radicales on a observé une diminution du chômage.

Le problème de toute théorie économique c’est que son objet d’étude est extraordinairement complexe car il fait intervenir les choix humains. L’observation des statistiques économiques montre que les phénomènes économiques sont extrêmement chaotiques. Un paramètre comme le chômage est influencé par de multiples facteurs et l’isolement de l’influence des rigidités du marché de l’emploi est très difficile.

L’observation du chômage n’est pas concluante car on peut trouver des données étayant l’une ou l’autre des prévisions. Mais il existe une prévision théorique concernant un paramètre beaucoup plus stable que le niveau du chômage, c’est le choix du point de production sur la courbe de fonction de production.

Ce choix ne dépend que du critère d’optimalité choisi et de la forme de la fonction de production, il n’est donc pas influencé par les rigidités du marché du travail.

Cette vérification n’est jamais envisagée par les néolibéraux car il ne s’agit pour eux que d’un résultat intermédiaire dans la démonstration. Peu importe le point de production pourvu qu’on ait la démonstration de l’utilité de la dérégulation.

Revenons sur la courbe de la fonction de production:

Nous avons admis la forme de cette courbe sans la discuter mais on peut en donner une interprétation très concrète pour l’entreprise.

Lorsque le nombre de salariés est faible l’entreprise produit très peu car un certain nombre de postes essentiels ne sont pas pourvus, l’entreprise est en sous effectif.

A partir d’un certain seuil l’entreprise commence à devenir efficace et la production augmente régulièrement avec le nombre de salariés. Comme ce phénomène se produit sans modification de l’outil de travail cela suppose que les nouveaux salariés viennent occuper des postes de travail pré existant mais vacants. Pendant cette phase croissante de la production l’entreprise augmente donc progressivement l’utilisation des ses outils de travail. Le taux d’utilisation des moyens de production est croissant.

Lorsque tous les postes de travail sont occupés continuer d’embaucher des salariés ne peut plus augmenter beaucoup la production. C’est ce qui se produit au delà du point B, correspondant à une utilisation des moyens de production à 100%, au delà l’entreprise est en sur effectif.

Or nous avons vu que selon la théorie néoclassique la zone de production optimale ne peut se situer qu’au delà du point B donc toutes les entreprises devraient être en sur effectif !

Manifestement ce n’est pas ce qu’on observe sur les statistiques économiques. A titre d’exemple voici une statistique sur le taux d’utilisation des capacités de production dans l’industrie manufacturière aux États Unis, qui sur une période de 35 ans n’a jamais été supérieur à 85%:

Tout les économistes savent que c’est cette situation qui est toujours observée, on ne s’approche de 100% que lors de rares périodes lorsque l’économie fonctionne à plein régime.

Le comportement observé des entrepreneurs est assez simple à expliquer. Pour réaliser du profit les entreprises doivent vendre leur production or la demande sur le marché peut varier et les entreprises doivent pouvoir s’y adapter rapidement. Si la demande diminue elles licencient mais si la demande augmente il faut qu’elles puissent augmenter leur production, sinon leurs concurrents gagneront des parts de marché. Cela n’est possible rapidement que si la production peut être augmentée sans investissements, en augmentant le nombre de salariés. La taille de l’outil de production doit donc être adaptée aux pics de demande. En période de demande normale ou faible il sera donc sous utilisé.

L’intérêt à long terme des entreprises est donc de fonctionner en moyenne en dessous d’un taux d’utilisation à 100% des capacités de production c’est à dire à gauche de B pour que dans les périodes de forte demande de leurs produits ils puissent augmenter rapidement leur production et être les premiers à profiter de la conjecture favorable.

Tout l’art du chef d’entreprise sera de dimensionner son outil de production de manière à pouvoir fonctionner le plus près possible de B dans les périodes de forte demande.

En aucun cas il ne lui viendrait à l’idée de continuer à embaucher des salariés alors que tous ses postes de travail sont pourvus. Cette attitude s’apparenterait à une forme de traitement social du chômage et il est logique qu’elle conduise à prédire une diminution de celui-ci. Certains manuels d’économie poussent le ridicule jusqu’à envisager que la fonction de production puisse décroître (productivité marginale négative) imaginant que des chefs d’entreprise puissent embaucher des nouveaux salariés qui vont gêner le travail des anciens !

Si l’entrepreneur choisit de fonctionner à gauche de B c’est que le niveau du marché ne lui permet pas de produire davantage sans risquer des invendus. La demande de travail de chaque entreprise ne dépend donc pas du salaire mais du volume de production que l’entrepreneur espère pouvoir écouler sur le marché.

Conséquence sur la demande d’emploi:

On voit que dans la réalité le point de production se situe en fait autour du point A:

Mais alors la demande de travail devient pratiquement indépendante du salaire ! Normal puisqu’elle dépend essentiellement de la demande solvable du marché.
La demande de travail est donc une droite verticale:

Les salariés qui sont à droite de la verticale rouge de demande des entrepreneurs peuvent toujours être considérés comme des chômeurs volontaires puisqu’ils exigent toujours un salaire supérieur au salaire d’équilibre.
Mais maintenant si ces chômeurs acceptent un salaire inférieur au salaire d’équilibre dans l’espoir de trouver un emploi, déplaçant la courbe d’offre vers le bas, le salaire d’équilibre en diminuant n’entraîne aucune modification du niveau d’emploi d’équilibre. Le salaire baisse sans que le chômage ne diminue, le profit des entrepreneurs lui augmente.

L’application des recommandations de la théorie néoclassique conduirait donc à réduire le niveau de vie des salariés au minimum vital et à faire exploser les profits sans faire baisser le chômage.

Cas d’une fonction de production présentant une productivité marginale continuellement décroissante:

La forme de la fonction de production a donc une influence déterminante sur les prévisions du modèle alors que les économistes ne semblent pas y accorder beaucoup d’attention.

Avec une courbe à productivité marginale strictement décroissante:

On peut avoir un point de fonctionnement n’importe ou sur la fonction de production en fonction du niveau des salaires et le raisonnement des néoclassiques se tient.

Mais il faudrait pour cela que les entreprises aient en grande majorité un telle fonction de production pour laquelle la productivité de chaque nouveau salarié embauché est inférieure à celle des précédents. Cette hypothèse est complètement absurde.

Concrètement on voit mal comment la productivité marginale du premier salarié serait maximale alors qu’il est évident qu’un salarié unique devant assurer toutes les taches de production sera forcément d’une efficacité faible pour ne pas dire nulle.

Originalité de cette critique:

De nombreux économistes ont exposé des critiques de la théorie néoclassique. Le plus souvent en remettant en cause, de manière convaincante, la pertinence de ses fondements. Il m’a semblé intéressant de me situer du point de vue des néoclassiques pour toucher plus facilement des étudiants qui ne connaissent que cette théorie. Par ailleurs il semble que peu de critiques aient remarqué ce défaut de la théorie concernant le point de fonctionnement. En ce qui me concerne je ne l’ai trouvé que dans un seul ouvrage.

La vidéo de l’étude:

Extraits de manuels d’économie:

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